Gestion des eaux pluviales : jardin de pluie ou wadi ?
Le jardin de pluie, fosses plantées sous le niveau du sol, permet de recueillir les eaux en devenant un véritable bassin en cas de fortes pluies. Sa fonction principale reste celle d’un jardin. Son principe est celui de la bio-rétention qui utilise les propriétés physiques et biochimiques des plantes en association avec des bactéries et micro-organismes pour contrôler à la fois la qualité et la quantité des eaux.
Les jardins de pluie constituent donc prioritairement des espaces dédiés aux fonctions paysagères et dont la mise en œuvre permet d'en faire un ouvrage de traitement de l'eau tout en réduisant le ruissellement et en aidant à recharger les nappes phréatiques.
Un wadi, ou oued, est aussi une zone de rétention et d’infiltration de l’eau de pluie, souvent conçue pour gérer de plus grandes quantités d’eau. Il peut inclure des éléments comme des rigoles, des bassins de rétention et des zones d’infiltration. L’eau est stockée temporairement et s’infiltre lentement dans le sol, aidant à prévenir les inondations et à améliorer la qualité de l’eau.
En résumé, bien que les deux systèmes visent à gérer l’eau de pluie de manière durable, un jardin de pluie est souvent plus petit et axé sur la filtration et l’infiltration, tandis qu’un wadi peut gérer de plus grandes quantités d’eau et inclut souvent des structures de rétention plus complexes.
En pratique : un jardin de pluie sera réalisé au bas du boulevard Lambermont, et un wadi à la caserne Pasi Delta côté boulevard du Triomphe.
Ces solutions favorisent la durabilité urbaine en réduisant le ruissellement et en soutenant les nappes phréatiques. Beliris adopte des approches durables pour un avenir plus résilient ! ????
