Insolite : sur le toit d’une des plus grandes églises du monde
Depuis 2 semaines, la dernière étape de la rénovation des installations électriques de la Basilique de Koekelberg est en cours. Des ouvriers spécialisés dans les travaux en hauteur s’encordent pour monter à 93 m de haut et installer les systèmes paratonnerres.
Depuis 1 an, les équipes de Beliris et des ouvriers spécialisés s’activent au coeur de la Basilique pour remettre aux normes l’intégralité de l’installation électrique de l’édifice : câblage et panneaux. Cette action était essentielle pour la sécurité des visiteurs de ce haut lieu d’activités et de recueillement. Ces travaux complètent une première intervention finalisée en novembre 2014.
41 tableaux au niveau des sous-sols ont été renouvelés. Les vieux panneaux de distribution ont été désamiantés et les câbles qui les relient ont été remplacés par de nouveaux câbles résistants au feu et conformes à la nouvelle législation en matière de sécurité incendie. Certains câbles posaient en effet un réel danger pour le bâtiment. Au final, 2,211 km de câblage a été nécessaire, en plus des 3,102 km de la première phase de travaux. Le système a aussi été revu pour éviter les surtensions et les courts-circuits.
L’éclairage de secours avait déjà été renouvelé avec un dispositif fonctionnant sur des batteries chargées en continu qui continuent à alimenter le réseau électrique pour le guidage des visiteurs et du personnel vers l’extérieur en cas de panne de courant ou d’urgence. Le système d’alarme incendie avec boitiers, installation sonore et sirènes également.
Beliris, l’Accord de Coopération entre l’État fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale, a financé et réalisé les travaux, en concertation avec la Régie des Bâtiments, les représentants de la Basilique de Koekelberg et la fabrique d’église. Un montant de près de 500.000 € a été affecté à ce projet.
Anecdote chantier :
Une intervention finale de travaux sera réalisée dans le courant du mois de juin pour protéger des oisillons faucons nés il y a 2 semaines. Contrôleur de chantier et ornithologue de l’Institut des sciences naturelles se sont accordés afin de garantir une période sans nuisances. La femelle qui a pondu serait née sur la cathédrale Saints Michel et Gudule : une famille qui s’agrandit sur les grands édifices de la région.